Exposition «Promenades furtives» à la Bibliothèque Gilles-Vigneault du Cégep de Rimouski
Les Promenades furtives de Marie-Claude Hamel s’inspirent des déambulations réelles autant qu’imaginaires de l’artiste – flâneries rêveuses qui lui ont inspiré la fluidité des formes et les textures organiques. Les promenades sont aussi celles du spectateur, invité à laisser vagabonder son regard sur et sous la surface de l’œuvre, à en ressentir la densité, les aspérités et le mouvement.
Dans ces oeuvres entièrement réalisée sur plexiglas, Marie-Claude Hamel multiplie les rencontres avec ce matériau inusité, et ose la suspension et la transparence.
L’influence de son travail des dernières années est palpable – notamment avec les trois œuvres sculpturales exposées aux Jardins de Métis et avec son projet en photographie de nuit : profondeur de champ, zones nettes puis floues, vides et éclats, jeux de lumière, recherche sculpturale.
C’est en juxtaposant des feuilles de ce médium polyvalent et en jouant avec les vides et la lumière – les œuvres peuvent être accrochées à un mur ou suspendues à une fenêtre ou au plafond – que l’idée de créer des lampes est apparue. À la fois objet d’art et de mobilier, la lampe ajoute un élément nouveau : tridimensionnelle, elle peut être éclairée, et donc « révélée », agissant telle la camera obscura d’autrefois.
Promenades furtives, exposition solo de Marie-Claude Hamel, Bibliothèque Gilles-Vigneault, Cégep de Rimouski, 60 rue de l’Évêché Ouest, mars 2014.